Adjoint à la culture de la Ville de Nantes et président de La Folle Journée, David Martineau ne nous parle ni des primaires ni de musique classique, mais de post-punk, de ses plaisirs coupables et c’est mieux qu’Une ambition intime !
« Petit, j’écoutais Brel ou Ferra avec mes parents puis mes frères on créé un groupe, ce qui m’a fait découvrir le rock. À 14 ans, j’ai commencé à écumer les concerts nantais avec eux. Je suis passé par Noir Désir, la new wave, la cold wave, le punk : de The Cure à Joy Division en passant par Minimal Compact. J’ai vu les Little Rabbits, Dominique A dans son premier groupe ou Dolly dont je suis tombé amoureux de la chanteuse ! Dès que j’avais un peu d’argent, cela partait dans les disques (plus de 800) et aussi un peu dans la bière et les clopes. Pour ce qui est des plaisirs coupables, je suis assez incollable en blind test des années 80, je reconnais Corynne Charby ou Yianna Katsoulos dès la premier note. J’avoue qu’en voiture avec ma compagne, il m’arrive de chanter du Goldman et du Cabrel dont je m’étonne de connaître les chansons par cœur… J’ai d’ailleurs chanté dans un groupe qui s’appelait Dimanche Soir avec des copains ! Notre tournée mondiale s’est arrêtée après deux dates nantaises, mais c’était très intéressant. Côté série et cinéma, même s’il m’arrive d’enchaîner trois épisodes de Grey’s Anatomy avec ma fille et de lui demander ce qu’il se passe après si j’ai loupé la suite, mon film préféré reste Les Secrets professionnels du docteur Apfelglück, une comédie à sketchs de Thierry Lhermitte sortie en 1991. Même lui ne connaît personne qui aime ce film… Je suis une plaie pour mon entourage avec ça, j’essaye de le montrer à tout le monde, si je vois des gens à noël, je leur prête etc. »
Interview réalisée par PIERRE-FRANÇOIS CAILLAUD