#théâtre
de 6 à 16 euros (gratuit pour les étudiants)
Zypher Z (de Munstrum Théâtre) : couleur Kafka
Né de la rencontre artistique de 2021 en Alsace de Lionel Lingelser et Louis Arene, le Munstrum Théâtre est à l’origine de l’écriture de Zypher Z, une pièce d’anticipation farfelue ouvertement inspirée de Kafka. Lisons plutôt : Zypher, l’un des derniers humains est marié à un ficus et travaille dans une société dirigée par une éléphante avant de voir son destin chamboulé par la métamorphose de son corps. Dans un monde en pleine transition écologique, sanitaire et humaine, l’œuvre nous interroge sur notre rapport à l’espoir, la mort du monde tel que nous le connaissons et sa possible renaissance.
LOUISE PLESSIER
TU (Nantes – 44) du lundi 06 au jeudi 09 décembre
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mardi 07 décembre / 21:00
#concert #pop #drone #métal
10 à 15 euros
Anna Von Hausswolff : Stockholm Saint-Drone
La Suédoise fait partie de ces artistes difficilement classables et il y a fort à parier que l’Église Saint-Clément attirera autant de blousons noirs que de tempes grises, autant de petites lunettes rondes que de jeans slim. La chanteuse-pianiste et compositrice sensible déplace l’orgue de son cadre purement religieux, prenant des tournures tantôt expérimentales, tantôt pop, drone ou carrément métal. Pas étonnant alors de la voir croiser les chemins d’artistes aussi variés que Swans, Yann Tiersen ou Sunn O))). L’ampleur de l’orgue se révèle sur All Thoughts Fly, un nouvel album à la beauté pure et intemporelle où se côtoient minimalisme et grandiloquence. La voix d’Anna von Hauswolff (souvent comparée à Kate Bush) vient apporter la dernière touche d’émotion à ce voyage dans les profondeurs gothiques de l’âme.
CRYSTAL LE GUELLEC
Église Saint-Clément (Nantes – 44)
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mardi 07 décembre / 20:30
#concert #rock #culte
37 euros
The Stranglers : tous les cous sont permis
Grands oubliés de la liste « groupes rock cultes des années 70-80 », les Étrangleurs ont pourtant envoyé un paquet de titres en haut des charts : de la magnifique ode à l’héroïne Golden Brown à la synthpunk de No More Heroes en passant par la pop rêveuse d’Always The Sun. Trois tubes qui ne sauraient résumer la richesse et l’innovation constante des Stranglers. Si le groupe n’a pas toujours eu la reconnaissance qu’il méritait, c’est, d’une part, parce qu’ils n’est jamais vraiment rentré dans une case et d’autre part, parce que The Stranglers prenaient un malin plaisir à n’être jamais là où nous les attendions. Après neuf années de silence discographique, le gang de Jean-Jacques Burnel revient avec l’inspiré Dark Matters, album hommage à Dave Greenfield, leur génial claviériste, décédé du Coronavirus en mai 2020. Men in black, certes, mais vivants comme jamais !
LIONEL DELAMOTTE
La Carrière (Saint-Herbain – 44)
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mardi 07 décembre
#cinéma
5,60 à 7,10 euros
Festival Univerciné Britannique : t’es UK, t’es bath, t’es in
L’édition 2020 nous était passée sous le nez (vous-mêmes vous savez), mais l’automne 2021 ver-ra bien se dérouler une nouvelle édition du festival Univerciné britannique au cinéma Katorza. Nous verrons les films phares manqués l’année dernière, des inédits, avant-premières et on y rencontrera des invités de prestige comme que Bouli Lanners (Nobody Has to Know) et Harry MacQueen (Supernova). Le film de ce dernier, aussi lauréat du prix Univerciné International (seule compétition maintenue de la saison dernière) fera l’objet d’une masterclass en présence de son réalisateur et de Didier Roth Bettoni, journaliste et critique de cinéma.
LOUISE PLESSIER
Le Katorza (Nantes – 44) du mardi 07 décembre au dimanche 12 décembre.
Toute la programmation du festival
mercredi 08 décembre / 20:00
#rock
14 à 15 euros
Peter Kernel : quand Aris rencontre sa mie
Barbara Lehnhoff (canadienne) et Aris Bassetti (suisse) se rencontrent à l’école de communication visuelle et de design de Lugano (Suisse) et se détestent durant des années, jusqu’à ce qu’il découvre ses films expérimentaux et qu’elle découvre sa musique. S’ensuit une collaboration musicale et surtout un coup de foudre aussi professionnel que charnel. Peter Kernel est né. Depuis le duo de rock indépendant développe un faible pour les changements de signatures rythmiques et les dissonances tout en restant pop. En mélangeant Deerhoof avec The Cure et Sonic Youth, Peter Kernel réussit souvent l’exploit de rentrer un rond dans un carré.
LOUISE PLESSIER
Le Ferrailleur (Nantes – 44) avec Tam Bor
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mercredi 08 décembre / 19:00
#cinéma #conférence
gratuit
Elvis au cinéma : Memphis, ma bataille
Un lieu commun reste accolé au King. Dans ses tendres années, au milieu des années 50, ce petit blanc white trash a révolutionné mondialement la culture adolescente à coups de scandaleux mouvements de pelvis, en scandant ses propres versions de standards noirs (Hound dog, That’s allright, mama…). Un tour par le service militaire et Elvis passe les sixties à aligner des films insipides, châtré par son vénal manager, pour entretenir le cashflow et le rendre inoffensif. On dit qu’il passa ensuite les années 70 à être un grassouillet phénomène de foire en tenue de karaté à Las Vegas jusqu’à ce que mort s’ensuive. Notre impeccable rédacteur cinéma Alexis Thébaudeau propose de reconsidérer le parcours cinématographique de l’icône originelle du rock’n’roll. Grâce lui soit rendue car, je vous le confirme, dans Elvis comme dans le cochon, tout est bon !
LIONEL DELAMOTTE
Le VIP (Saint-Nazaire – 44)
jeudi 09 décembre / 20:00
#concert #rock #culte
12 à 18 euros
The Jesus & Mary Chain : Cène de ménage
L’expression « groupe séminal » s’avère usée jusqu’à la corde. Pourtant, nous n’hésiterons pas à l’utiliser une ultime fois pour les Écossais de The Jesus & Mary Chain. Fondé dans la banlieue de Glasgow par les frères William et Jim Reid en 84, en pleine ère new wave-cold wave, très synthétique, le groupe réinvente l’électricité, les guitares et, surtout, le larsen et le feedback. Après le tapageur single Upside Down, les frangins acariâtres renversent la table avec l’album Psycho Candy, un disque inusable. Jesus & Mary Chain y synthétise la sauvagerie des Stooges et le minimalisme de Suicide pour les marier avec les sucreries pop orchestrales de Phil Spector ou des Shangri-Las. L’onde de choc se ressent auprès d’artistes aussi divers que Primal Scream (Sonic Flower Groove) ou Étienne Daho (écoutez à la suite Bleu comme Toi et Happy when It Rains pour voir !). Ce soir, ils exhument l’album de 1987 Darklands, plus adulte et sombre, en clin d’œil aux ballades vénéneuses du Velvet Underground. Une autre forme de classique !
LIONEL DELAMOTTE
Le lieu unique (Nantes – 44)
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jeudi 09 décembre / 20:30
#concert #chanson
20 à 27 euros
Thomas Fersen : chansons sous la pluie
En trente années d’une carrière inaugurée rapidement par une Victoire de la Musique, le chanteur parisien n’a jamais eu sa langue dans sa poche, que ce soit sur scène, sur album ou même en interview (notamment récemment sur la situation du marché de la musique). Sa gouaille et son univers restent malgré tout plus proches du conteur, du fabuliste que du titi ou de la grande gueule revendicatrice. Avec facétie, l’artiste nous raconte des histoires parfois absurdes, souvent poétiques, toujours très drôles et réalistes à la double lecture. Son dernier et 12e album, C’est tout ce qu’il me reste, se veut d’ailleurs être un regard insolent sur son passé d’artiste… et de séducteur raté (d’où le lapin sur la couverture et dans le clip titre). Un conte pas vraiment pour enfant donc !
CRYSTAL LE GUELLEC
Capellia (La Chapelle-sur-Erdre – 44)
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jeudi 09 décembre / 20:00
#concert #rap
12 à 16 euros
Ichon : Montreuil pour œil
Ichon et sa coupe faite de petits chignons afros ne passent pas inaperçus. Oscillant entre rap et chant, qu’il aborde sans artifices, le rappeur tire autant ses inspirations de Francis Cabrel que Pharell Williams. Avec deux albums et deux EP’s à son actif, cet originaire de Montreuil se fait remarquer avec le titre La Vie sorti en 2021, un morceau délicieusement acidulé aux douces sonorités funk propres à son producteur Dabeull. Enfant prodige de la nouvelle scène hip-hop, Ichon, son groove, son sourire et son style vestimentaire coloré égaient même les jours de pluie.
MANON PLOTEAU
La Barakason (Rezé – 44) avec Angie.
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jeudi 09 décembre / 21:00
#cinéma #culte
3 à 5 euros
Obsession (de Brian de Palma) : je vais bien ne t’en fais pas
Fin des années 50, à la Nouvelle Orléans, Michael Courtland (Cliff Robertson) est un riche homme d’affaires ayant fait fortune dans l’immobilier. Un soir, après qu’une soirée se soit tenue au domicile, sa femme et sa fille sont soudainement kidnappées. Seize ans plus tard, lors d’un voyage à Florence, le regard de Courtland croise dans un musée celui d’une jeune étudiante en Art, véritable sosie de sa femme disparue… Huitième long métrage de Brian De Palma, Obsession sorti en 1976 constitue un thriller romantique maîtrisé s’inscrivant dans une veine « hitchcockienne » et directement inspiré de Sueurs Froides (Vertigo). Si le cinéma de De Palma a longtemps été sujet à controverse, parfois à raison, le réalisateur de Scarface, Les Incorruptibles ou encore Le Bûcher des Vanités réussit ici à faire revivre l’idée d’un cinéma classique sur le déclin qu’il a longtemps plébiscité, en fan inconditionnel du cinéma d’Hitchcock, mêlant romance et mystère.
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44)
Voir toute la programmation du Cinématographe
vendredi 10 décembre / 21:00
#concert #pop
7 à 12 euros
Terrenoire : attraction terrasse
Composé de Raphaël et Théo Herrerias, Terrenoire sort de terre avec Les Forces Contraires, premier album constituant l’aboutissement du projet de deux frères partageant depuis toujours l’envie de travailler ensemble. Oscillant entre chanson française, rap et électro, ce duo inclassable se révèle en 2020 par des titres tels que Jusqu’à mon Dernier Souffle, morceau aérien teinté d’une douce mélancolie ou encore leur collaboration avec la talentueuse Pomme. À l’image d’une quête, les deux Stéphanois rêvent d’atteindre le « Black Paradiso », leur paradis perdu et aussi le nom de leur label.
MANON PLOTEAU
Le VIP (Saint-Nazaire – 44) avec Max Adams
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samedi 11 décembre / de 15:00 à 01:00
#festival #chanson #world #danse…
8 à 22 euros
Les Négresses Vertes au festival Tissé Métisse : Viva bodega
Ressortis des cartons trente ans après un mythique premier album, 21 ans après leur séparation ! De ce groupe central dans l’époque titis parisiens, cols pelles à tarte et accordéon festif, pas encore ringos, sont sortis des tubes indispensables à une discothèque comme La Bodega, Voilà l’Été ou Famille Heureuse. Ils étaient alternatifs au début des années 90, ils haranguaient les foules en mal d’amour, leur joyeux bordel était une fiesta. Séparées puis reformées, orphelines de l’excentrique et magnifique chanteur Noël Rota, Les Négresses Vertes ont- elles toujours du chien, du sang de punk et du soleil méditerranéen à offrir sur scène ?
MAXIME PASCAL
La Cité des Congrès (Nantes – 44) avec Karimouche, Djazia Satour, Ami Yerewolo, Gabriel Saglio…
Toute la programmation et billetterie
samedi 11 décembre / 18:00
#festival #rock #hip-hop #world
prix libre
La Dernière de l’Ère de Rien : dernière transe
Clap de fin pour L’Ère de Rien ! Après dix éditions, le festival associatif porté par l’association Melos Nova tire sa révérence. Pour l’occasion, l’équipe nous concocte une « soirée d’adieu » aux petits oignons, délaissant le quai Léon Sécher au profit de la Barakason. Oscillez entre la musique brésilienne du chanteur Niterov, le hip-hop made in Dublin de Kojaque, le collectif d’artistes et groupe de musique Nine8 ou encore le punk décoiffant de Keg. Du côté des dj sets, La Babance nous régale à grands coups de house et d’italo-disco ! On voulait juste « une dernière danse avant l’ombre et l’indifférence », on aura donc « un vertige », mais sans « le silence ».
MANON PLOTEAU
La Barakason (Rezé – 44)
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dimanche 12 décembre / 19:00
#concert #punk
20 euros
Demented Are Go : horror 404
Au début des années 1980 en Angleterre, une vague de musiciens décide de mélanger le rockabilly avec le punk et le garage pour faire naître le psychobilly et son goût très prononcé pour l’imagerie de l’horreur. Très peu de temps après les Meteors, en 1982, Demented are Go déboule sur cette nouvelle scène dont le groupe est (co) précurseur avant de sortir son premier album en 1986. Dans un élan de créativité dans ce nouveau genre musical, Sparky (au chant) et sa bande pondent un second opus deux ans plus tard : Kicked Out of Hell. C’est malheureusement lors de cette période que le charismatique leader du groupe tombe dans une violente dépendance aux substances. L’histoire de Demented are Go se verra depuis ponctuée de hachures, n’entachant pas pour autant l’amour de ses fidèles, toujours prêts combler les salles qui les programment.
LOUISE PLESSIER
Le Ferrailleur (Nantes – 44) avec Nausea Bomb
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