Mercredi 18 août
Tout d’abord, à Saint-Juan-des-Guerets, sur la plage du Valion ! Posé sur les bords de Rance, un public familial à pu se délecter durant deux après-midi de la folk de Blumi, du Krautrock tendance Beach House de Lesneu, des très sympathiques et au nom prémonitoire, Beach Youth et du duo Parisien de Special Friend.
Dans la soirée, le Théâtre de Verdure de Cancale, magnifique écrin dominant la baie et le Mont Saint-Michel offrait à un auditoire attentif un déluge d’arpèges atmosphériques par le talentueux RAOUL VIGNAL avant une relecture des chansons de Léonard Cohen par H-BURN.
Au même endroit le lendemain, c’est Lisa Li-Lund avec sa folk mélancolique qui proposa une prestation habitée avant de céder la scène à MAXWELL FARRINGTON & LE SUPERHOMARD et leur pop sixties et ultra sexy rappelant ça et là The Divine Comedy ou Scott Walker.
Les vendredi et samedi après-midi , c’est le parc de la Briantais à Saint-Malo qui accueillait les concerts. Bien installé dans une chaise longue, les prestations de KCIDY, jolie pop aux inspirations Lio et Stereolab, ainsi que HOORSEES, groupe parisien au rock pompier, furent appréciées.
Découverte d’un autre lieu, historique, le château de Saint-Malo, pour assister aux concerts de CHEVALREX, déjà aperçu du côté de la plage de Bon-Secours en 2018 et Frànçois and The Atlas Mountain. Deux bons concerts de pop, des tubes, des musiciens concernés. La cour est impressionnante avec sa tour qui domine l’enceinte.
Samedi 21 août
Le lendemain, dans une ambiance de sieste électronique , le duo GRAND VEYMONT, avec sa production minimaliste, répétitive et fascinante, fit voyager le public bien au-delà du parc.
Le samedi soir, le château accueillait les vedettes incontestées, mais contestables, de la pop française : LA FEMME, mais c’est la prestation d’Arthur SATAN, frontman du groupe garage bordelais JC SÀTAN qui devait retenir notre attention. Une relecture de son excellent premier album paru peu avant l’été pour un set énergique et très rock, dans le contenu comme dans l’esprit.
Une édition réussie au-delà de toutes espérances, des jauges presque complètes malgré le pass sanitaire, un public fidèle mais également renouvelé, des lieux sublimes, tout ceci sans les grands noms de la musiques indées qui font habituellement résonner le Fort Saint-Père, de quoi donner des idées aux responsables du festival.
JULIEN CHAMP