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0 à 9 euros
Chevaliers : last action héraut
Du Moyen Âge jusqu’à nos jours, la figure du chevalier n’aura jamais cessé d’alimenter notre culture populaire. Autant en Occident où le mythe arthurien est constamment réactualisé depuis des siècles qu’au Japon où le chevalier inspire mangakas et jeux vidéo. Évidemment, ces artistes prennent parfois quelques libertés avec la réalité historique (mention spéciale aux armures improbables dans Excalibur de John Boorman) que cette exposition se charge de rétablir à travers une impressionnante collection. Au menu : des armures sous toutes leurs formes, les différentes pièces qui la composent et des armes, de la dague à l’épée en passant par l’arbalète. Au total 150 objets à découvrir qui rappellent la fonction première de la chevalerie : la guerre qui, toutefois, n’est pas uniquement une affaire d’hommes. L’exposition rappelle notamment l’existence d’ordres de chevalerie féminins ainsi que la vie rocambolesque de Jeanne de Belleville, veuve d’Olivier de Clisson devenue combattante pour venger la mort de son mari.
NICOLAS BAUDRILLER
Château des Ducs de Bretagne (Nantes – 44), du mardi au dimanche de 10:00 à 18:00
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0 à 9 euros
Paquebots : 1913-1942 : La croisière s’amuse
Elon a la fusée, nous on a les paquebots ! Ceux de la Compagnie générale transatlantique ont été, un siècle avant DJ Mehdi, les ambassadeurs de la French Touch. Le Musée d’arts de Nantes s’intéresse à la période faste, de 1913 à 1942, où les artistes (Marcel Duchamp, Fernand Léger…) ont créé, reproduit ou détourné ces nouveaux symboles de modernité, de prouesses technologiques et de gigantisme industriel. Essor de la photographie, révolution du design et bien sûr, influence d’un New-York bien fou-fou, l’époque est au chapeau cloche et à l’insouciance. Le paquebot inspire affichistes (l’iconique Cassandre) et architectes (Le Corbusier), et tout le monde veut une place sur le transat (eh oui, « transat », « transatlantique »). Une exposition immersive et multimédia, coproduite avec le MuMa (Musée d’art moderne André Malraux du Havre), et en partenariat avec Écomusée – Escal’Atlantic, référence en matière de gros bateaux. Dans cette épopée, un mystère demeure : pourquoi Jack n’est pas monté sur la planche ?
TIM BLIT
Musée d’arts (Nantes – 44), du mercredi au lundi de 11:00 à 19:00 (21:00 le jeudi)
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Sur tes Lèvres : Les rois du patins
L’heure du baiser sous le gui approche ! Si vous avez perdu le mode d’emploi, il est encore temps d’aller voir Sur tes Lèvres, une exposition composée d’œuvres du Fond régional d’art contemporain des Pays de la Loire, et articulée autour du Baiser de l’Artiste d’ORLAN, plasticienne française pionnière des questions de genre et du féminisme. Consentement, sexualité, espace public, distanciation sociale (baiser à la russe?) : la galoche embrasse bien des questions sociétales. Sur tes Lèvres évoque Hollywood et la « création » du baiser langoureux, expose des artistes des années 90 comme la photographe américaine Nan Goldin. Ici, le jeune artiste Jean Claracq peint la solitude des millenials. Là, Iván Argot lèche une barre de métro. Cette variation sur la soupe de langue est à découvrir au Frac et au Lieu Unique. Une généreuse sélection qui contredit l’adage « qui trop embrasse mal étreint ».
TIM BLIT
Le Lieu Unique (Nantes – 44), du mardi au samedi de 14:00 à 19:00, le dimanche de 15:00 à 19:00
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Michel Bassompierre : Babylon zoo
« Être en face de ses sculptures, c’est se sentir plus jamais seul », avait résumé à Presse Océan l’un des amis de ce maître de la sculpture, un certain François Cluzet. Formé aux Beaux-Arts de Rouen, Michel Bassompierre s’est installé en Loire-Atlantique à partir des années 80, une terre de sculpteurs où il côtoie d’autres grands noms du deuxième art comme Gérard Voisin ou Jean-Claude Lambert. Son sujet de prédilection ? Les animaux, surtout les ours, qui sont toujours représentés dans des postures amicales. Ses créations peuvent être admirées partout en France ainsi qu’à l’étranger mais depuis novembre c’est à Vertou que la plus grande exposition consacrée à son œuvre a vu le jour. 17 sculptures sont à découvrir dans les rues de la ville tandis que le Moulin Gautron accueillera différentes œuvres ainsi qu’une reconstitution de son atelier. Enfin, le 30 janvier l’artiste réalisera une œuvre en direct à l’occasion d’une conférence à Haute-Goulaine.
NICOLAS BAUDRILLER
Dans les rues de Vertou et au Moulin-Gautron (Vertou – 44)
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